La perturbation génétique ne touche que la fabrication des dents. Il n’y a pas de pathologie associée. L’on parle d’agénésie non syndromique.
Dans le mode de transmission des parents aux enfants, les deux gènes, celui du père et celui de la mère interviennent. Cette transmission se fait de manière dominante c’est-à-dire que le gène défectueux (responsable de l’absence de fabrication des dents) va dominer le gène qui fonctionne correctement.
Cependant il existe une variabilité de l’expression de l’anomalie : le descendant peut ne pas avoir d’agénésie tout en étant porteur du gène défectueux.
Le descendant peut aussi avoir un nombre de dents absentes différent de celui de son ascendant.
Exemple : Un père consulte avec son fils âgé de 6 ans qui présente des agénésies dentaires. L’examen clinique ne révèle pas d’autres particularités morphologique ni physiologique. En revanche l’étude de l’arbre généalogique montre que le père est lui-même porteur d’agénésies dentaires et que le grand-père présente aussi des dents absentes. On parle donc d’agénésie dentaire isolée d’origine génétique.